Les indicateurs
Les indicateurs techniques sont des lignes ondulés évoluant à l’intérieur d’une boîte de gradation. C’est en fonction de certaines références passés, calculés soit à partir des opens/des closes; soit à partir des highiest high/lowest low, selon l’outil lui-même, qu’on obtient ce résultat dynamique et graphique.
On utilise de tels outils aussi bien en swing trading qu’à plus court-terme, en intraday, afin d’obtenir des signaux – en concomitance avec une lecture initiale des graphes -, pouvant aider la prise de décision.
Néanmoins prenez en compte que le data nécessaire pour « rendre vivant » ces outils d’analyses repose autant sur de l’information passée que présente. Ainsi les indicateurs techniques peuvent êtres asynchrones et fausser dangereusement notre lecture des marchés.
On ne saurait simplement ajuster nos choix de trades avec ces seuls outils.

Développé par George C. Lane vers la fin des années 50, l’indicateur stochastique est spécifique au momentum. Le momentum de la stochastique se base sur des comparaisons pour établir ses valeurs.
Comme pour tous les indicateurs, plusieurs ajustements en termes de paramètres sont utilisés par les traders afin de maximiser les performances de cet indicateur, selon le fait que l’on soit intéressé par le travail en swing (quelques jours) ou en daily (1 jour ou moins). Mais pour l’essentiel, lorsqu’on utilise la stochastique par défaut, les calculs qui la composent sont opérés sur 14 périodes.
Beaucoup se réfèrent à la stochastique pour anticiper un renversement dans le mouvement des prix. Bien sûr, comme tous les autres indicateurs, on se retrouvera avec plusieurs faux signaux si on ne sait comment filtrer certains mouvements dans l’outil, pas nécessairement en concordance avec la réalité.
La stochastique est un outil secondaire dont la data se compose d’une information passée et actuelle. Conséquemment, pour s’assurer d’une interprétation correcte de nos signaux, le trader devra se référer aux mouvements du marché avant de réagir. C’est ainsi que l’on va valider la pertinence de nos signaux.
Cette lecture initiale du graphe est primordiale. Toute démarche qui se respecte doit suivre un ordre parfait et logique, afin de bien orchestrer notre compréhension. À ce titre, le graphique des prix/temps expose des mouvements qui apparaissent comme autant de notes sur une partition musicale.
De votre travail d’analyse, de votre discipline et de votre rigueur, dépendent vos résultats…
Calcul de la stochastique
Le paramétrage de la stochastique est fixé sur 14 périodes. Ces périodes représentent chacune, soit des jours, soit des mois, soit des unités de temps plus courtes – 4h, 1h, 30min ou moins, dans des timeframes en intraday.
Deux lignes dans une même boîte :
La 14%K – ligne lente – tient compte de la plus récente fermeture pour mettre en lumière certaines disparités. C’est justement à partir de cette fermeture qu’on pourra comparer le plus récent (highiest high) par rapport aux 14 périodes antérieures. On en fera autant pour le plus récent (lowest low) sur une même période de 14 périodes.
%D est une moyenne mobile simple de 3 jours (simple moving average) dérivée de K%.
Cette ligne graphique (%) rapide comparée à la 14k%, travaille selon son paramétrage particulier, en concomitance avec les 14k% (qui elle est beaucoup plus lente). Ce sont ces deux tempos décalés à partir desquels nous obtiendrons certaines informations.
La MACD est un autre outil secondaire fort utile dans notre arsenal. On ne saurait s’en passer tant cet indicateur de momentum est polyvalent et performant. Comme pour la RSI, la MACD est un lagger, en ce sens qu’il peut être asynchrone par rapport aux variations réelles des prix sur le marché. Cela s’explique du fait que le data utilisé par l’outil pour nous donner une lecture des variations du marché repose plus sur le passé que sur le présent lui-même.
La lecture de cet indicateur, conséquemment, doit toujours se faire en concomitance avec une observation minutieuse du graphique représentant la réalité brut : celle du combat opposant les acheteurs et les vendeurs.
L’inventeur de la MACD, Monsieur Gérard Appel, mérite notre considération et les générations de traders ne cessent de profiter de sa clairvoyance. Comme c’est le cas pour Welles Wilder et sa fameuse RSI.
L’acronyme MACD ne veut pas dire : malheur aux cornichons diplômés, mais plutôt, Moving Average Divergence/Convergence. Nous travaillerons avec un tel concept pour capter l’essence des mouvements en développement perpétuels. (voir cours Orbital)
Le MACD est tout aussi valable pour effectuer un bon suivi de tendance que pour déterminer le momentum relatif de cette tendance en cours.
Calcul de la MACD
La MACD-LINE est constituée d’une moyenne exponentielle de 12 périodes et de 26 périodes. Précisons qu’on utilise les prix de fermetures pour ce petit calcul. Une moyenne exponentielle de 9 périodes s’enchevêtre/ se dégage (selon le temps et les mouvements de prix du marché) de la MACD-LINE elle-même ; l’indicateur peut ainsi nous fournir une variété de signaux/et de renversements potentiels (turning point).
L’histogramme représente la différence entre la MACD et la moyenne exponentielle de 9 périodes. Au-dessus de cette figure graphique, on considérera être dans une zone positive, et en dessous, dans une zone négative. (AJOUTER LE CALCUL)
Par défaut, le paramétrage de la MACD est le suivant : 12, 26, 9. Comme pour la RSI, on pourra réajuster ses valeurs selon notre type de trading et en fonction de nos besoins.
Développée par J. Welles Wilder, la RSI est un indicateur de momentum qui mesure la vitesse et les changements du mouvement des prix.
Pour Wilder, le RSI peut nous donner des informations clefs concernant le sur-achat (overbought) lorsque le graphique perce le niveau 70, comme d’une survente (oversold), lorsque celui-ci chute sous le niveau 30
Précisons cependant que nous utilisons autrement le RSI chez Orbital. Notre intérêt se porte plutôt sur l’information relative au sentiment du marché établi par le bras de fer que se livrent les acheteurs et les vendeurs. Il est exposé parfaitement par certains calculs différentiels relatifs au RSI : variations déterminantes entres les gagnants et les perdants / sur 14 périodes (lorsque l’indicateur est programmé selon la formule initiale)
On peut utiliser le RSI pour confirmer un mouvement de tendance, mais jamais pour l’établir, car le RSI se base sur du data passé et actuel pour effectuer sa progression graphique.
Conséquemment, bien que cet outil soit efficace, il a tendance à fournir un signal asynchrone par rapport aux mouvements réels du marché, qui, eux, bougent selon un autre ordre logique. Les prix du marché opèrent toujours en fonction de l’offre et de la demande, dans une cyclicité caractérisée par des accumulations et des distributions. La RSI ne vient qu’implémenter cette lecture et on ne saurait lui donner plus d’importance que les mouvements de prix eux-mêmes recensés sur le marché.
C’est en quoi le RSI n’est un outil secondaire (lagger). Quand bien même son importance reste appréciable, la lecture concomitante du RSI avec les graphiques doit constamment être interprétée et réexaminée pour nous fournir les signaux les plus clairs possibles.
Lorsque nous faisons une observation des mouvements internes du RSI, il peut être avantageux d’appliquer certaines notions avancées telles que celle en rapport avec l’uniformité propre :
- aux tendances + cassures
- aux supports + cassures
- aux résistances + cassures. Cet approfondissement de notre compréhension du RSI fait partie du cursus lors des formations offertes chez Orbital Trading.
De la même manière, il nous sera possible de reprogrammer certaines variables quant aux paramétrages du RSI suivant notre type de trading (swing, intraday, scalping) et les timeframes sur lesquels nous désirons opérer.
Afin de vous aider à travailler avec aisance avec le RSI, regardez notre vidéo d’introduction.