Les marchés sont sous pression et il se pourrait que les records successifs observables sur les bourses américaines et celles d’ailleurs soient freinés. Les conditions défavorables se multiplient : l’emploie chute, le locatif perd de l’altitude, l’endettement grimpe, etc. Rien ne semble soutenir cette cadence désynchronisée des marchés face à la situation mondiale qui prévaut. Il faut donc savoir rester objectif et sur son «quant à soi» en tant que trader, par rapport aux mouvements boursiers qui sont le fait de secteurs hyper-dynamiques (les technos par exemple) et d’une adroite manipulation bancaire/politique (quantitative easing). Soyez rationnel. Entrevoir, en terme de scénario potentiel un tsunami économique à grande échelle ne vous fera pas perdre vos cheveux ni ne dégonflera votre poupée gonflable. En sachant identifier les secteurs d’activités enclins à maintenir leurs progression au cœur d’une tempête possible de plus en plus incontournable, pour des raisons spécifiques, vous vous favorisez financièrement; mais plus encore, en sachant entrevoir cette crise qui se dessine, en ciblant certains secteurs et titres, dont le déclin s’activera, vous maintiendrez vos performances alors que l’ensemble du marché se cassera la gueule dans l’escalier. L’essoufflement du cycle actuel, déjà passablement long et profitable, va prendre fin. C’est ce que nous soutenons chez Orbital Trading. À vous maintenant de réfléchir à ce sujet.

On pourrait épiloguer longtemps sur les cycles économiques et leur durée, comme autant de raisons elles-mêmes qui motivent les crises, mais… d’autres textes à ce propos suivront.

Contextualisons un brin.

Aux États-Unis comme ailleurs dans les pays Occidentaux, on observe des reculs tout azimut dans différents secteurs clé. Les institutions elles-mêmes font patate et peinent à maintenir leur crédibilité. Le degré de confiance du citoyen est au plus bas! Dans la sphère sociale, qui tend vers des oppositions marquées de plus en plus vertigineuses et entre les idéologies à la mode, rien ne va plus… Cela est préoccupant! Le recul marqué des libertés et du droit de parole fait également mal. La presse en arrache.

Déréglementation et disparité sociale.

La déréglementation néolibérale et la concentration des richesses en faveur des riches ont déjà sapé une bonne partie du pouvoir des travailleurs. Cela a amplifié leur sentiment d’insatisfaction et de suspicion à l’égard du gouvernement et des puissants. Aux États-Unis, depuis Reagan, le différentiel entre le salarié et son patron (CEO) était de 1:29 sous Reagan (1981-1989), alors qu’il est passé aujourd’hui à 1:300. Est-ce dû à l’augmentation du prix du Big Mac dans quartiers riches?

Qui fait quoi et pourquoi?

Toutes les administrations depuis cette ère n’ont fait que déboulonner les règles. Cette déréglementation, sous la pression des corpos, s’est traduite par un appauvrissement marqué des classes moyennes (voir les données du PEW CENTER). Ceux-ci n’ont plus les moyens de payer et encore moins de contester. L’équilibre social ainsi rompu, le citoyen n’est maintenant plus qu’un rouage utile dans la mécanique du pouvoir. Sa liberté repose plutôt sur une utopie entretenue, que sur une capacité d’action réelle. On travaille pour payer ses dettes et on a des dettes parce qu’on n’y arrive pas… Le rêve Américain est un leurre.

Et c’est comme ça dans l’ensemble des pays occidentaux, bien que l’Europe soit infiniment plus socialisante que nous.

C’est dans ce contexte que les esprits s’enveniment et que le conflit gagne du terrain : 56% des Américains, de toutes les allégeances, croient présentement que les dernières élections ont été truquées. Le cynisme étatique a fait des cyniques sur la rue. Ça s’explique si on décompose la partition des faits…

Démocratie en marche.

On peut se demander comme certains le font, si la démocratie est une fumisterie. Les principes sur lesquels cet idéal devrait se construire au jour le jour, se détériorent, au point de rendre caduque ses fonctions mêmes. Où est la liberté? Que peut-on changer réellement? Outre nos intentions, nos demandes sont reléguées aux oubliettes lorsqu’elles parviennent aux dirigeants. Le gouvernement ne répond pas plus aux demandes qu’aux exigences des citoyens, il suit simplement son plan de match initial (établi avant les élections avec ses bailleurs de fonds) pour satisfaire ceux qui gouvernent véritablement derrière les rideaux de la finance. Ce n’est pas une figure de style ampoulée.

Si on agit pour nous diviser, c’est pour mieux régner… Mais ultimement, ça peut dérailler et échapper à tout contrôle. C’est le cas. Nous en sommes rendus là.

Qui dit vrai?

Oui la vérité est malmenée. Conséquemment, de nouveaux idéaux trouvent preneur chez ceux qui ont déjà tout perdu (ou presque). Ceux à qui on a menti et humiliés, ont maintenant leur revanche; internet leur en a donné les moyens. Leur parole fait maintenant écho jusqu’au Capitole, ébranle l’Élisée, bouscule autant les convenances que les conventions, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui, ce sont là les moyens d’action que les pauvres utilisent. Le monstre est sorti de la cage et veut bouffer de la viande.

Mayday, Mayday…

Le potentiel destructeur d’un manque d’équité sociale, de justice et d’équilibre en termes de répartition de la richesse, sous la houlette bienveillante de nos gouvernements vendus à la haute finance, risque de donner beaucoup de munitions aux écorchés vifs pour les années à venir.

Les tensions géopolitiques sont également préoccupantes, et de nature à empirer les choses globalement. Nous vivons de front ce déclin moral. Nos petites lâchetés, nos compromis banals, notre superficialité nous ont emprisonnés en limitant nos perspectives. Nous avons donc les leaders que nous méritons. Si nos chefs sont coupables, rappelons nous aussi que leurs fautes sont également les nôtres. Tout n’est jamais que noir ou blanc.

Le monde de demain.

Les alliances du passé, on l’a vu sous Trump, se sont brisées. Le triste spectacle a éloigné les partenaires. On devra pourtant redéfinir les pourtours de nouvelles collaborations sans quoi le pire s’enchaînera aux chevilles du désastre. On n’a que ce choix si on pense rationnellement à notre futur collectif.

En conclusion.

Pour les traders qui nous suivent, il y a plusieurs avenues dans ce contexte torpillé et distordu; et plusieurs casse-têtes techniques à résoudre si vous voulez profiter de la volatilité des marchés. En passant, il est possible de trader selon vos valeurs…

Le mouvement et les variations des prix suivent une rythmique discontinue difficile à circonscrire au jour le jour. Les fondamentaux dont ̈ l’intrinsic value ̈ par rapport au prix du marché doit être intégré à votre lecture des choses. C’est impératif. Essayez de bien circonscrire le sentiment populaire lors de votre prise de décision. Si vous ne savez pas comment faire, une formation chez Orbital Trading pourrait vous éviter le précipice et vous faire sauver temps et argent. L’expérience, ça se partage!

Durant vos analyses techniques, suivant votre rétrospective fondamentale (qui doit être faite, on le répète), agissez dans un cadre qui vous permet d’intégrer la dimension court terme à des dimensions moyen et long terme. Sachez synthétiser les contradictions en restant souple. Avancez dans votre démarche non pas avec des certitudes creuses, mais plutôt avec des scénarios possibles reposant sur vos observations. Utilisez autant les patterns que les statistiques.

Voilà pour notre petit topo. À l’heure où j’écris ces lignes, Trump vient de concéder sa défaite sans élégance. Cela étant, le groupe Républicain va se souder comme jamais après cette dérive, alors que l’équipe démocrate restera fragmentée. Biden est partiellement sénile et son équipe ne devrait pas décaper les murs. On se retrouve avec des représentants ayant contribué au phénomène Trump. L’aile Démocrate plus sociale est simplement démonisée. C’est là le paradoxe! Rien d’encourageant pour l’avenir.

Quant à la prochaine crise économique, financière et sociale, disons qu’elle risque de démolir nos balises et vous sortir net de vos souliers. Jouez-la donc sécuritaire!

Si vous avez des commentaires n’hésitez pas.